Bien que le domaine de la psychologie ait quitté le champ philosophique pour devenir une science à part entière au XVIIème siècle, c’est véritablement à partir des années 1950 que le développement personnel comme processus de réalisation de soi est devenu l’un des objets principaux de la psychologie, en particulier suite aux travaux de A. MASLOW avec sa célèbre pyramide des besoins. « Les personnes qui ont comblé leurs besoins déficitaires sont plus proches du domaine de l’être. Les psychologues n’ont jamais été capables jusqu’à présent de disputer aux philosophes leur vague juridiction dans ce domaine obscurément appréhendé mais dont personne ne met en cause la réalité fondamentale. Ce patrimoine des philosophes pourrait devenir le nôtre grâce à l’étude des personnalités en voie de réalisation de soi qui nous en font découvrir quelques-unes des richesses essentielles »1. Plus qu’un patrimoine de l’Être, c’est un véritable monopole que s’est attribuée la psychologie, dont le développement personnel est un objet central de son domaine d’étude .
Le développement personnel au cœur de la psychologie
Le développement de la personne est au cœur de la psychologie. Vers quelles voies tendent les individus qui ont gratifié leurs besoins de base ? Quelles sont les caractéristiques d’une personne en voie de développement ? Comment actualise-t-elle son potentiel ? Quelle est la place de l’inconscient chez l’être humain ? La transcendance de soi est-elle le chemin ultime de tout un chacun ? etc . Autant d’interrogations qui ont dessiné les contours théoriques du développement personnel moderne et qui ont donné lieu à de nombreuses recherches et opérationnalisations des concepts du développement personnel. Ces investigations ont été appréhendées par différentes branches de la psychologie dont les principales initiatrices sont la psychanalyse , la psychologie transpersonnelle et la psychologie humaniste. Nous n’envisageons pas les apports de la psychologie comportementale et cognitive dans la mesure où cette branche de la psychologie a une approche essentiellement mécaniste de l’être humain, néanmoins, nous ne nions pas son intérêt.
Les apports de la psychologie humaniste
Considérée comme la troisième force de la psychologie aux côtés de la psychologie comportementale (behaviorisme) et de la psychanalyse, la psychologie humaniste est aux fondements théoriques du développement personnel. Comme nous l’avons déjà souligné en début d’étude, Abraham MASLOW ou encore Carl ROGES sont considérés comme les pionniers de la théorisation du développement personnel contemporain (par rapport à la réalisation de soi dans la philosophie antique), ils ont été de vigoureux représentants du mouvement du potentiel humain. L’approche humaniste envisage l’être humain comme une personne fondamentalement bonne, dotée d’un potentiel qu’elle actualise dans la perspective de se réaliser, autrement dit de s’accomplir et de mener une vie pleine. À la racine de l’approche humaniste, comme chez les praticiens de développement personnel et les techniques qui en découlent, se trouve « une conception positive de la personne. Ils considèrent que les besoins humains, de base ou de développement, ne sauraient être ni mauvais, ni dangereux. Ce naturalisme optimiste justifie l’usage qui est fait du mot développement par les formateurs »2. Par ailleurs, MASLOW et ROGERS ont largement contribué à la popularisation du concept d’actualisation de soi comme la capacité de développer son potentiel psychologique et de l’exercer dans différentes situations de la vie. Chez eux, Le développement personnel a été envisagé en fonction de sa finalité bien que, « le développement, pas plus que la découverte et la réalisation de soi, ne constitue un but à atteindre »3. Chez MASLOW, ce développement s’est traduit par l’accomplissement de soi et chez ROGERS par « the good life » pouvant être traduit par la « vie pleine » ou la « vie épanouissante ». Néanmoins, bien que leurs travaux présentent de nombreux points communs, ils s’en distinguent fortement par l’approche de ces notions. En effet, si MASLOW s’est attaché à étudier les caractéristiques des personnes accomplies, ROGERS a quant à lui étudié les personnes en voie de développement. Ci-après nous présentons un tableau comparatif des caractéristiques de la vie pleine et de l’accomplissement de soi ainsi que de leurs conséquences.
Dans l’une et l’autre des approches, la vie pleine ou l’accomplissement de soi n’est pas un état fixe. ROGERS déclare : « le processus de la vie pleine n’est pas, j’en suis convaincu, un développement de toutes les possibilités de l’être. Il implique le courage d’exister. Il signifie qu’on se jette en plein dans le courant de la vie. Et cependant ce qu’il y a de plus profondément passionnant chez les humains est que lorsque l’individu devient libre, c’est cette « vie épanouissante » qu’il choisit comme processus de devenir »4. Autrement dit, même si l’être humain a un potentiel « illimité » , celui-ci est confronté à l’exercice du choix ; un choix déterminé par la volonté d’avoir une vie pleine.
L’approche de l’accomplissement de soi de MASLOW est quant à elle basée sur sa pyramide des besoins. Pour lui l’Homme ne peut tendre à l’accomplissement de soi que si ses besoins de base (physiologiques) sont satisfaits. Autrement dit, la réalisation de soi chez MASLOW est subordonnée à la satisfaction des besoins de base. D’autre part, pour ROGERS, la vie pleine n’est pas « un état de nirvana, de bonheur, de vertu ou de contentement. Ce n’est pas un état dans lequel l’individu est comblé, actualisé ni un état de réduction d’impulsions, de réduction de tensions, d’homéostasies »5. Elle est, d’après son expérience, « le processus de mouvement dans une direction que choisit l’organisme humain quand il est libre intérieurement de se mouvoir dans n’importe qu’elle direction, et les traits généraux de cette direction choisie semblent avoir une certaine universalité »6. Il faut entendre le terme organisme comme totalité psychophysique, interagissant comme un tout avec son environnement. ROGERS utilisera de façon récurrente la notion de « réaction organismique ». C’est une réaction de l’organisme dans la globalité de ses aspects physiologiques, intuitifs et conscients (rationnels). Par ailleurs, si un ensemble de critères, entendus comme caractéristiques des personnes développées a été dégagé, le processus de développement de soi a été opérationnalisé, c’est à dire qu’un instrument pour mesurer le développement de la personne a été créé à travers le concept d’actualisation de soi. C’est à MASLOW que reviendrait la paternité de l’actualisation de soi dans la mesure où elle constituerait un besoin essentiel de l’être humain. Ce concept a été utilisé pour décrire le développement optimal du potentiel humain. La première opérationnalisation du concept est attribuée à SHOSTROM en 1977 avec l’instrument de mesure Personnal Orientation Inventory (POI). « Le POI est un genre de questionnaire (inventaire) destiné à faire ressortir les caractéristiques d’une personne par rapport à une douzaine d’aspects positifs de la personnalité et de l’épanouissement de soi »7. Il faudra attendre une vingtaine d’années pour qu’une nouvelle opérationnalisation du concept apparaisse, basée sur une synthèse des travaux de MASLOW et ROGERS. L’actualisation de soi considère la personne et ses potentialités et par conséquent elle n’est pas un état final. Ainsi, dans une étude sur le développement psychosocial des personnes âgées, l’équipe de LECLERC et al. a mis au point un instrument de Mesure de l’Actualisation du Potentiel (MAP). En conclusion de leurs travaux, ils ont défini l’actualisation de soi comme un « processus de développement du potentiel de la personne en congruence avec son image de soi et avec son expérience d’elle-même et de son environnement »8.
En l’occurrence, l’actualisation de soi ou actualisation du potentiel, intègre deux dimensions majeures. La première est l’ouverture à l’expérience, caractérisée par deux sous-ensembles que sont l’autonomie et l’adaptation. La seconde est la référence à soi caractérisée par trois sous-ensembles que sont l’ouverture à soi, l’ouverture aux autres et l’ouverture à la vie9. Le MAP qui est l’instrument de mesure de l’actualisation du Potentiel comporte 27 items décrivant chacun un trait typique de personnes qui s’actualisent. Néanmoins il est précisé que cet instrument est falsifiable et que par conséquent il ne peut pas être utilisé dans une situation où le sujet a intérêt à présenter une image positive ou négative de lui-même10.
Dans cette perspective le développement personnel peut être appréhendé comme une actualisation de son potentiel. Par ailleurs, cette actualisation passe également par la satisfaction de besoins spirituels. Le développement personnel est donc également un processus d’accès à la transcendance qui a été appréhendé par la branche de la psychologie transpersonnelle.
Les apports de la psychologie transpersonnelle
La psychologie transpersonnelle, fortement influencée par C.G. JUNG et par les religions orientales, propose un parcours contemplatif ; un espace de rencontre entre la science et le mysticisme. L’accent mis sur la corporéité, la recherche de techniques d’élargissement de la conscience et l’intérêt porté au mythe de l’inconscient collectif étaient autant d’incitations à rechercher le « Dieu intérieur » en soi. Il s’agit donc d’un développement personnel dans une perspective spirituelle, une quête de la transcendance à des fins d’éveil de la conscience. Dans ces circonstances, l’apologie du « tout illimité » n’est pas écartée. La psychologie transpersonnelle s’intéresse aux états non ordinaires de conscience encore appelés États Modifiés de Conscience (EMC) tels que l’extase, le sentiment de connexion avec l’univers, la conscience aiguë de son Être profond, le mysticisme, etc. « JUNG est considéré comme le premier auteur en occident à avoir introduit, dans le domaine de la psychologie, la notion de spiritualité et à avoir utilisé le terme transpersonnel en 1917 ( FRAGER, cité dans valle et helling, 1989) »11. Toutefois le concept de transcendance de soi a été précisément défini par MASLOW. Selon lui, « la transcendance réfère aux niveaux les plus élevés et englobants de la conscience humaine, amenant à traiter et à considérer comme fins plutôt que comme moyens, soi-même, ses proches, les êtres humains en général, les autres espèces, la nature et le cosmos »12. Cela concernerait l’actualisation des besoins supérieurs de l’être humain selon la pyramide de MASLOW. En pratique cette branche de la psychologie a pour objet l’étude de la pleine réalisation de la personne. En 1969, MASLOW fonde le « Journal of transpersonnal psychology », tandis que « the Association for transpersonnal psychology » est mise sur pieds deux ans plus tard, après sa mort. En 1999, l’équipe de psychologues canadiens, qui s’était déjà intéressée à l’opérationnalisation du concept d’actualisation de soi, s’intéresse cette fois-ci à l’opérationnalisation du concept de transcendance de soi. L’équipe était composée de Suzanne HAMEL, Richard LEFRANÇOIS et Gilbert LECLERC. Ils expliquent que la transcendance peut être vécue à deux niveaux : personnel et transpersonnel. Au niveau personnel, la transcendance est synonyme de développement. Elle désigne l’intégration et le développement d’une étape ou d’un état présent dont le but est l’épanouissement de la personnalité. Au niveau transpersonnel, il s’agit d’un élargissement intentionnel de la conscience perceptive ainsi que la réalisation de motivations d’ordre spirituel. « A ce niveau, la personne est nécessairement en lien avec une dimension se manifestant en elle-même qui intègre et dépasse ses opinions et ses affects personnels »13. La notion de transpersonnel nécessite une transformation de la conscience ; de l’ordinaire au non ordinaire. Après un important travail théorique et en s’appuyant sur la typologie des états de conscience de GURDJIEF, l’équipe de chercheurs a défini trois états de conscience :
– La conscience ordinaire : Elle est constituée de toutes les identifications de la personne à son corps, à ses émotions, son mental avec l’illusion d’être dans le vrai et d’agir authentiquement.
– La conscience authentique : C’est une perception claire des processus internes et externes de son Être et de son environnement.
– La conscience objective (ou non ordinaire) : C’est un état non ordinaire caractérisé par une compréhension directe et sans distorsion de la réalité. A ce niveau, les qualités de la conscience authentique sont permanentes et apportent un changement profond sur les plans de l’être et de l’agir.
La transcendance de soi, pleinement vécue dans un état de conscience objective, est conçue par les auteurs soit comme un élément de la spiritualité au même titre que les concepts de « sens de la vie », de « conscience unitive », de « valeurs ultimes », de « sacralisation de la vie », soit comme la place centrale de la dimension spirituelle et ils la relient alors à l’immanence. Mais dans l’une ou
l’autre de ces conceptions, la transcendance de Soi est envisagée comme la voie menant au centre de l’Être, à la réalisation ultime du sens de la vie de toute personne. L’équipe de recherche, en s’appuyant sur les travaux de maslow, a défini quatre composantes de la transcendance de soi dans deux dimensions : La dimension des métacognitions et la dimension des métamotivations. Les métacognitions sont la connaissance de l’être au-delà de la connaissance ordinaire. Elles font appel à l’attention, la réceptivité, l’intuition, le calme, l’englobant (c’est-à-dire la conscience de l’interdépendance de toute chose ; le principe d’Unité) et le sacré. Les métamotivations sont les motivations d’être au-delà de la motivation ordinaire. Elles font appel à la volonté, le dépassement de soi par la pratique et à des valeurs profondes tel que le courage, l’amour, la bonté, etc. « Les deux dimensions des métacognitions et des métamotivations concernent respectivement la conscience et la pratique (praxis), deux champs complémentaires et nécessaires à la transcendance de soi »14.
Ces deux dimensions (métacognitions et métamotivations) sur lesquelles repose le concept de transcendance de soi, sont composées de quatre sous-ensembles chacun composés de trois unités.
– La dimension des métacognitions se compose de :
La perception en profondeur : capacité de discerner et d’approfondir les différents aspects de sa vie et de la vie en général au-delà des apparences.
La perception globale : capacité d’appréhender sa vie et la vie en général dans une perspective englobante et indépendante des multiples attachements égocentrés.
– La dimension des métamotivations se compose de :
La présence en soi : capacité de se responsabiliser afin de faciliter l’unification (ou l’harmonie) entre sa personnalité et le soi profond.
Le dépassement de soi : Capacité de laisser derrière soi ses préoccupations personnelles pour se centrer sur le monde (les autres, une mission, un but autre que soi).
Le tableau suivant présente les quatre composantes en lien avec l’être profond ou le Soi dans le domaine des métacognitions et métamotivations.
Au terme de cette recherche, l’équipe a défini la transcendance de soi comme « l’état d’une personne vivant en lien avec son être profond (le Soi) par l’élargissement de la conscience des êtres et des choses (métacognitions) et par la réalisation des valeurs spirituelles dans sa vie quotidienne (métamotivations) »15. Le développement personnel est ici envisagé comme un processus d’accès à la transcendance de soi, qui est lui-même un processus dynamique. Par ailleurs, ce cheminement implique une exploration de son être profond dans les méandres de son inconscient afin de rendre l’individu autonome et conscient de l’interaction entre ses mécanismes plus ou moins conscients guidés par l’inconscient collectif. Dans ce sens, la psychanalyse, avec en particulier la psychologie des profondeurs de JUNG, fait partie des fondements théoriques du développement personnel.
Les apports de la psychanalyse
Sur ce point nous ne prenons en compte que les apports des travaux de JUNG qui, fortement inspirés par les traditions orientales, ont largement contribué à définir l’inconscient. Les praticiens/formateurs de développement personnel trouvent à cet égard dans ses travaux, un certain nombre de conceptions partagées et un terrain fertile d’exploration. La psychologie jungienne influence le développement personnel tant dans ses fondements théoriques que ses aspects pratiques et le concept d’individuation est souvent assimilé et diffusé par le développement personnel. jung définit l’individuation comme le fait de « tendre à devenir un être réellement individuel et, dans la mesure où nous entendons l’individualité comme la forme de notre unicité la plus intime, notre unicité dernière et irrévocable, il s’agit de la réalisation de son Soi, dans ce qu’il y a de plus personnel et de plus rebelle à toute comparaison. On pourrait donc traduire le mot « individuation » par « réalisation de soi-même », « réalisation de son Soi »16. L’individuation apparaît ainsi comme un processus d’apprentissage de l’autonomie réelle ; autrement dit il s’agit du chemin de la découverte de son être essentiel, de son Soi. « Le processus d’individuation consiste à prendre conscience des contenus inconscients de la psyché et de différencier l’individuel du collectif. Ceci implique une dialectique, un dialogue intérieur qui permet de distinguer l’individu des différents complexes et archétypes de la psyché collective tel que la persona, l’anima ou l’animus et surtout, la personnalité mana. Le mana est une notion essentielle dans le processus d’individuation selon JUNG, car il constitue ce pouvoir qui est transféré de l’inconscient au conscient, qui permet au moi de se différencier des différents archétypes, mais qui n’appartient pourtant ni au conscient (le Moi), ni à l’inconscient. L’individuation s’accomplit quand le mana est transféré au Soi »17. Le Soi est pour JUNG le centre de la personnalité, « on pourrait aussi dire du Soi, qu’il est « Dieu en nous » »18. « Le Soi pourrait être caractérisé comme une sorte de compensation du conflit qui met aux prises le monde extérieur et le monde intérieur.(…) Ainsi le Soi est aussi le but de la vie, car il est l’expression la plus complète de ses combinaisons du destin que l’on appelle un individu ; et non pas seulement le but de la vie d’un être individuel, mais aussi de tout un groupe au sein duquel l’un complète l’autre en vue d’une image et d’un résultat plus complet. Quand on parvient à percevoir le Soi comme quelque chose d’irrationnel, qui est, tout en demeurant indéfinissable, auquel le Moi ne s’oppose pas et auquel le Moi n’est point soumis, mais auquel il est adjoint et autour duquel il tourne en quelque sorte comme la terre autour du soleil, le but de l’individuation est alors atteint »19. Dans ce sens le but de l’être selon JUNG trouve une filiation certaine avec la formule delphique du connais-toi toi-même.
Par ailleurs le processus d’individuation s’inscrit dans une dialectique chère aux promoteurs du développement personnel ; se changer soi pour changer le monde. En effet le processus d’individuation à un impact concret sur la collectivité de sorte que l’individu, en s’émancipant, permet au monde de s’émanciper aussi. Dans la pensée de JUNG nous retrouvons la résonance de l’articulation entre l’individu et le collectif, l’être et le monde, l’un et le multiple, qui semble être un des points communs des différents courants fondateurs du développement personnel et par conséquent dans le développement personnel lui-même. Cependant, contrairement à MASLOW et ROGERS, JUNG ne part pas du postulat d’une nature de l’homme fondamentalement bonne dans la mesure où pour lui, « la nature instinctive de l’individu est primitive, collective et finalement destructrice » . Néanmoins, il existe un réel obstacle à l’épanouissement de l’individu qui est la société ou la collectivité. En effet le processus d’individuation nécessite de différencier ce qui appartient au collectif et ce qui appartient à l’individu. Individuation, actualisation de soi et de son potentiel, transcendance de soi, accomplissement de soi, réalisation de soi, l’ensemble des branches de la psychologie semble inviter l’individu à pénétrer dans son être et à en explorer tant sa substance que son essence. Dès lors, le développement de soi se retrouve circonscrit au domaine de la psychologie qui s’en est attribuée le monopole (cf art. le monopole de la psychologie sur le développement personnel).
Julien B.
1 MASLOW Abraham H., Vers une psychologie de l’être, Domont : Éditions Fayard, 2007, p ;45 ;
2 LACROIX Michel, Se réaliser, Petite philosophie de l’épanouissement personnel, Paris : Éditions Robert Laffont, 2009, p.34.
3 MASLOW Abraham H., Vers une psychologie de l’être, Domont : Éditions Fayard, 2007, p.51.
4 ROGERS Carl, Le développement de la personne, Paris : Dunod, 1998, p.140.
5 Ibid. p.131.
6 Ibid. p.132.
7 Réseau québécois de recherche sur le vieillissement : http://www.rqrv.com/fr/
8 GANA Kamel, TROUILLET Raphael, MARTIN Bettina, TOFFART Laetitia, Contre- validation de l’organisation hiérarchique de la Mesure de l’Actualisation du Potentiel (MAP), disponible à l’adresse suivante : http://www.deepdyve.com/lp/psycarticles-reg/ contre-validation-de-l-organisation-hi-rarchique-de-la-mesure-de-l-LOgjiF0dLM
9 Équipe graspa, Directives pour répondre, publié par Réseau Québécois de Recherche sur le Vieillissement, disponible à l’adresse suivante : http://www.rqrv.com/fr/instru/POI.pdf
10 Réseau québécois de recherche sur le vieillissement, dispnible à l’adrese suivante : http://www.rqrv.com/fr/,
11 Ibid.
12 HAMEL Suzanne, LECLERC Gilbert, LEFRANÇOIS Richard, « La transcendance de soi : Une tentative définition », Revue québécoise de psychologie, 1999, n°3, vol. 20, 18p.
13 Ibid. p.29
14 Ibid. p.31
15 Ibid. p.35
16 JAOTOMBO Franck, Le développement personnel : Définition et Mesure, Th : Sciences de Gestion, Université : Paris Descartes, 2011, p.53.
17 Ibid. p.54.
18 Ibid. p.55
19 Ibid. p.55